C'est assez proche, très proche...mais pas tout à fait... j'ai cherché des chansons qui traitent de cette réalité, parce que c'est documenté, ça se nomme emotional blunting... et je ne trouve rien, ça a l'air que ça ne se chante pas ahahaha!!! Alors celle-là , elle se rapproche vraiment de ce que je tente d'exprimer.
Il n'y a pas de déconnection totale d'avec le monde comme dans l'état alcoolique ou dopé, je suis consciente de tout, j'ai des opinions, des convictions, des ressentis... je ne suis pas dans un état second... y a juste que ces idées, je ne les défendrai pas avec l'énergie du désespoir caractéristique de quelqu'un qui vit avec un TPL.
Je vois la thérapie comme une chirurgie virtuelle au cours de laquelle on m'aurait retiré le morceau en trop, l'organe malade, éliminant les symptômes, mais me modifiant en même temps, me transformant. Le trop, l'excès émotionnel du TPL a disparu, coupant l'intensité de mes émotions de moitié, minimum.
Je ne suis pas dépressive, pas triste, pas vraiment mal... mais mon ressenti est définitivement toned down, flat... je me sens ben ben plate, je n'ai plus envie de me battre, de convaincre, alors que mon entourage me trouve pourtant encore un peu sur un high ... si on pouvait garder les rush positifs et éliminer les traits destructeurs, ce serait vraiment bien, sauf que ça ne fonctionne pas comme ça, pas encore... maintenant, j'essaie de m'imaginer l'état des gens qui ont subi des lobotomies sans y consentir... OMG!
C'est assez proche, très proche...mais pas tout à fait... j'ai cherché des chansons qui traitent de cette réalité, parce que c'est documenté, ça se nomme emotional blunting... et je ne trouve rien, ça a l'air que ça ne se chante pas ahahaha!!! Alors celle-là , elle se rapproche vraiment de ce que je tente d'exprimer.
Il n'y a pas de déconnection totale d'avec le monde comme dans l'état alcoolique ou dopé, je suis consciente de tout, j'ai des opinions, des convictions, des ressentis... je ne suis pas dans un état second... y a juste que ces idées, je ne les défendrai pas avec l'énergie du désespoir caractéristique de quelqu'un qui vit avec un TPL.
Je vois la thérapie comme une chirurgie virtuelle au cours de laquelle on m'aurait retiré le morceau en trop, l'organe malade, éliminant les symptômes, mais me modifiant en même temps, me transformant. Le trop, l'excès émotionnel du TPL a disparu, coupant l'intensité de mes émotions de moitié, minimum.
Je ne suis pas dépressive, pas triste, pas vraiment mal... mais mon ressenti est définitivement toned down, flat... je me sens ben ben plate, je n'ai plus envie de me battre, de convaincre, alors que mon entourage me trouve pourtant encore un peu sur un high ... si on pouvait garder les rush positifs et éliminer les traits destructeurs, ce serait vraiment bien, sauf que ça ne fonctionne pas comme ça, pas encore... maintenant, j'essaie de m'imaginer l'état des gens qui ont subi des lobotomies sans y consentir... OMG!