Il y a des gens pour qui l'introspection, le retour sur soi est un puissant moteur... mais comme je le constate, ça en brûle plusieurs...pis j'ai pas envie de me brûler. Il y a certainement des êtres qui y survivent de manière correcte... mais je ne sais pas si de toujours tourner le fer dans la plaie rend ça plus facile, je ne crois pas.
Dans la trentaine, quarantaine, au pire du TPL, oui, je n'avais pas d'autre choix que de m'abreuver de cette eau là, ça me possédait, me détruisait tout en détruisant tout mon environnement.
J'ai heureusement chevauché la bête, je l'ai apprivoisé, peut-être complètement faite mienne, j'ai fait d'elle mon amie (je l'espère) plutôt que de la garder comme un petit Jekyll de poche, qui sort sa tête occasionnellement pour faire peur à tout ce qui lui fait peur... et je suis passée à autre chose petit à petit, sans même m'en rendre compte. Ça amène des propos moins dramatiques, moins dérangeants, mais plus compatibles avec une bonne santé mentale, je pense. Pour ma part... je crois que si je retourne poker dans le bobo, je risque gros, et je n'ai pas envie de prendre ce risque...
Oui, gratter le bobo peut mener à se martyriser, à la fois se faire mal, et se sanctifier de cette souffrance. Une partie de moi est encore là-dedans, en écriture, pour montrer comment j’en suis sorti. Mon désir d’accéder à une normalité a amplifié, en fin de compte, ma différence! Merci de me lire.
Paul, j'aime toujours beaucoup te lire, dans tes publications et dans tes commentaires. Tu fais preuve d'une rare sensibilité, d'une capacité à capter l'essentiel. C'est précieux!
Tes pensées sur l'être et le paraître génèrent toujours une réflection soutenue chez moi, comme si tu m'invitais dans ta tête, dans ton expérience, pour me faire comprendre ta perspective sur la vie, les échanges et j'aime beaucoup.
Prends bien soin de toi et de ton talent unique, mon ami en écriture!
Sage. J’en suis à ce point de jonction dans mon écriture: ai-je fait le tour de mes limitations physiques pour voir autre chose?
Il y a des gens pour qui l'introspection, le retour sur soi est un puissant moteur... mais comme je le constate, ça en brûle plusieurs...pis j'ai pas envie de me brûler. Il y a certainement des êtres qui y survivent de manière correcte... mais je ne sais pas si de toujours tourner le fer dans la plaie rend ça plus facile, je ne crois pas.
Dans la trentaine, quarantaine, au pire du TPL, oui, je n'avais pas d'autre choix que de m'abreuver de cette eau là, ça me possédait, me détruisait tout en détruisant tout mon environnement.
J'ai heureusement chevauché la bête, je l'ai apprivoisé, peut-être complètement faite mienne, j'ai fait d'elle mon amie (je l'espère) plutôt que de la garder comme un petit Jekyll de poche, qui sort sa tête occasionnellement pour faire peur à tout ce qui lui fait peur... et je suis passée à autre chose petit à petit, sans même m'en rendre compte. Ça amène des propos moins dramatiques, moins dérangeants, mais plus compatibles avec une bonne santé mentale, je pense. Pour ma part... je crois que si je retourne poker dans le bobo, je risque gros, et je n'ai pas envie de prendre ce risque...
Oui, gratter le bobo peut mener à se martyriser, à la fois se faire mal, et se sanctifier de cette souffrance. Une partie de moi est encore là-dedans, en écriture, pour montrer comment j’en suis sorti. Mon désir d’accéder à une normalité a amplifié, en fin de compte, ma différence! Merci de me lire.
Paul, j'aime toujours beaucoup te lire, dans tes publications et dans tes commentaires. Tu fais preuve d'une rare sensibilité, d'une capacité à capter l'essentiel. C'est précieux!
Tes pensées sur l'être et le paraître génèrent toujours une réflection soutenue chez moi, comme si tu m'invitais dans ta tête, dans ton expérience, pour me faire comprendre ta perspective sur la vie, les échanges et j'aime beaucoup.
Prends bien soin de toi et de ton talent unique, mon ami en écriture!
Une amitié en toute(s) lettre(s), j’aime ça!