Après avoir rendu mon dernier gros projet d’études, j’étais tellement conditionnée que, les matins suivants, je me réveillais encore aux aurores : j’allumais l’ordi, faisais couler le café, ouvrais le fichier…
…avant de réaliser, vingt-cinq minutes plus tard, que non : c’était fini. Je pouvais retourner dormir.
Le cerveau met toujours plus de temps que nous à comprendre qu’un cycle est terminé.
C'est que je me sens vraiment perdue... les cours m'ont donné une direction, et je devrais en principe pouvoir continuer seule... mais j'ai pas envie...j'aime bien qu'on me tienne la main, me montre le chemin, me présente un programme qui va d'ici à là... il y a trop d'angles morts dans un bac, on ne voit pas tout, en fait on ne voit qu'un tout petit échantillon des possibles... et la maîtrise ne me semble pas mieux puisqu'on y fouille un thème durant deux à quatre ans.
J'ai bien accumulé de la lecture pour les 175 prochaines années.... mais toute seule, sans en discuter, c'est moins attrayant!
ressens ma chum ressens! c'est un gros baluchon d'émotions en ce moment et je suis persuadée que tu as des milliers de trucs à créer à partir de tous les sentiments qui remontent!
calme-toi sur la maîtrise ahahah, enjoy le vide à la place!
Le plus étrange, c'est que je feel comme si j'ai plus rien à écrire... tout a été dit, j'ai passé neuf mois à écrire ici presqu'à tous les jours et je ressens aujourd'hui une sensation de vide mental. J'ai recommencé l'inscription à la maîtrise et je me bute encore aux recommandations... je parle tellement à personne que pas un prof me connait. Je sais pu quoi faire avec ça!
Ah, ça n'a pas duré cette sensation... y a toujours quelque chose à écrire, à dire, même quand il n'y a plus rien... et surtout quand il n'y a plus rien... C'est en relisant mon travail sur Volodine que j'ai constaté que si je voulais être conséquente avec ce que j'y émets, je pouvais, devais parler de rien, et de n'importe quoi!
Bravo Johanne. J'ai longtemps aussi eu l'impression que ma vie était vide sans l'école, sans les cours. Je vous comprends parfaitement. Vous allez faire des choses extras. J'en suis persuadée !
J'ai des idées, mais pas de plan... je crois qu'un moment de flottement est nécessaire... mais bien vrai que ce vide est là, sous mes pieds, dans ma tête, partout... et c'est très inconfortable! Ça me rassure de lire que je ne suis pas la seule à ressentir ce vertige d'une liberté soudaine
Après avoir rendu mon dernier gros projet d’études, j’étais tellement conditionnée que, les matins suivants, je me réveillais encore aux aurores : j’allumais l’ordi, faisais couler le café, ouvrais le fichier…
…avant de réaliser, vingt-cinq minutes plus tard, que non : c’était fini. Je pouvais retourner dormir.
Le cerveau met toujours plus de temps que nous à comprendre qu’un cycle est terminé.
C'est que je me sens vraiment perdue... les cours m'ont donné une direction, et je devrais en principe pouvoir continuer seule... mais j'ai pas envie...j'aime bien qu'on me tienne la main, me montre le chemin, me présente un programme qui va d'ici à là... il y a trop d'angles morts dans un bac, on ne voit pas tout, en fait on ne voit qu'un tout petit échantillon des possibles... et la maîtrise ne me semble pas mieux puisqu'on y fouille un thème durant deux à quatre ans.
J'ai bien accumulé de la lecture pour les 175 prochaines années.... mais toute seule, sans en discuter, c'est moins attrayant!
BRAVO
ressens ma chum ressens! c'est un gros baluchon d'émotions en ce moment et je suis persuadée que tu as des milliers de trucs à créer à partir de tous les sentiments qui remontent!
calme-toi sur la maîtrise ahahah, enjoy le vide à la place!
Mais je m'ennuie............. 😳😐🫠
le rêve 🤤
Tu vis un petit deuil.
Oui, très vrai... et aujourd'hui, c'est pire.
Moi aussi! L'université n'est pas aussi attrayante sans toi.
Le plus étrange, c'est que je feel comme si j'ai plus rien à écrire... tout a été dit, j'ai passé neuf mois à écrire ici presqu'à tous les jours et je ressens aujourd'hui une sensation de vide mental. J'ai recommencé l'inscription à la maîtrise et je me bute encore aux recommandations... je parle tellement à personne que pas un prof me connait. Je sais pu quoi faire avec ça!
Pour quelqu'un qui n'a plus rien, tu es très productive.
Ah, ça n'a pas duré cette sensation... y a toujours quelque chose à écrire, à dire, même quand il n'y a plus rien... et surtout quand il n'y a plus rien... C'est en relisant mon travail sur Volodine que j'ai constaté que si je voulais être conséquente avec ce que j'y émets, je pouvais, devais parler de rien, et de n'importe quoi!
Awwww, t'es trop fine!!! C'est vrai que ce semestre a été morose, chcune dans son coin!
Bravo Johanne. J'ai longtemps aussi eu l'impression que ma vie était vide sans l'école, sans les cours. Je vous comprends parfaitement. Vous allez faire des choses extras. J'en suis persuadée !
J'ai des idées, mais pas de plan... je crois qu'un moment de flottement est nécessaire... mais bien vrai que ce vide est là, sous mes pieds, dans ma tête, partout... et c'est très inconfortable! Ça me rassure de lire que je ne suis pas la seule à ressentir ce vertige d'une liberté soudaine