Une autrice qui commence à écrire et publier à la retraite va offrir une oeuvre qui lui est propre. Une oeuvre qui combine la fougue qui vient avec la découverte récente de l'acte d'écrire et la profondeur de l'expérience de vie.
C'est pas toujours facile, et je suis dans un moment de doute qui me ramène en arrière... le ressentiment pointe son nez à défaut de l'énergie nécessaire, mais je m'accroche, encore un peu!
Cette crainte de n'être que du bruit, je la ressens chaque fois que je vais dans une bibliothèque ou une librairie. Tant de mots qu'on pourrait s'y noyer.
Je crois que plus quelqu'un écrit tard, plus la plume a de la finesse, du bagage. Je pense aussi que l'acte d'écrire a de la valeur en soi. J'adore aller dans des micro-ouverts et découvrir autant de poèmes un peu maladroits que de perles. Voir des gens affronter la scène, la voix tremblante, et d'autres s'en emparer avec aplomb. La littérature a une fonction de connexion à notre humanité et celle d'autrui.
Je pense que c'est mon texte préféré de toi! La prose est belle et la fumée dégage une odeur de rébellion
La fin du bac fait remonter des doutes vieux comme mon adolescence. Dans notre petit groupe de retraitées, certaines filent vers la maîtrise, d’autres ailleurs. Le cercle se rétrécit, et l’ombre de l’âgisme se fait sentir. Le plus sournois des « ismes » : il gomme sans bruit.
À vingt ans, tout cela aurait été plus simple. Aujourd’hui, je porte aussi ce ressentiment.
Je ne prends pas le micro. Non par timidité, mais parce que ma voix se brise, mon corps tremble. Le doute encore : as-tu d’affaire là, coudonc?
La maison n'est pas trop pleine.
Une autrice qui commence à écrire et publier à la retraite va offrir une oeuvre qui lui est propre. Une oeuvre qui combine la fougue qui vient avec la découverte récente de l'acte d'écrire et la profondeur de l'expérience de vie.
Magnifique texte Johanne! Bel acte de conviction de ne jamais lâcher prise sur ses rêves.
C'est pas toujours facile, et je suis dans un moment de doute qui me ramène en arrière... le ressentiment pointe son nez à défaut de l'énergie nécessaire, mais je m'accroche, encore un peu!
Je suis en plein dedans moi aussi! Gardez le cap! Vous avez du talent, c'est indéniable!
C'est gentil, merci.
Cette crainte de n'être que du bruit, je la ressens chaque fois que je vais dans une bibliothèque ou une librairie. Tant de mots qu'on pourrait s'y noyer.
Je crois que plus quelqu'un écrit tard, plus la plume a de la finesse, du bagage. Je pense aussi que l'acte d'écrire a de la valeur en soi. J'adore aller dans des micro-ouverts et découvrir autant de poèmes un peu maladroits que de perles. Voir des gens affronter la scène, la voix tremblante, et d'autres s'en emparer avec aplomb. La littérature a une fonction de connexion à notre humanité et celle d'autrui.
Je pense que c'est mon texte préféré de toi! La prose est belle et la fumée dégage une odeur de rébellion
Merci…
La fin du bac fait remonter des doutes vieux comme mon adolescence. Dans notre petit groupe de retraitées, certaines filent vers la maîtrise, d’autres ailleurs. Le cercle se rétrécit, et l’ombre de l’âgisme se fait sentir. Le plus sournois des « ismes » : il gomme sans bruit.
À vingt ans, tout cela aurait été plus simple. Aujourd’hui, je porte aussi ce ressentiment.
Je ne prends pas le micro. Non par timidité, mais parce que ma voix se brise, mon corps tremble. Le doute encore : as-tu d’affaire là, coudonc?