Suivre ce cours sur le chamanisme a eu des effets plutôt étranges sur moi. Il m’a poussée… dans un plan de maîtrise en Études littéraires, profil Recherche-création.
À partir d’une expérience très intime — un trouble de la personnalité limite (TPL) traité efficacement par l’EMDR —, j’ai commencé à me poser quelques questions qui, disons-le, flirtent avec l’audace :
Et si le TPL était une forme contemporaine, désenchantée, d’expérience chamanique non reconnue ?
Un peu comme ce chamane débutant qui prend la perspective du jaguar sans savoir le contrôler, et finit par attaquer ceux qu’il voulait protéger.
Et si l’EMDR — ou l’écriture — pouvait agir comme un rituel de “chamanisation” ?
Une façon de reprendre contact avec cet autre en soi, de réintégrer ses décentrements, de faire la paix avec ses zones floues?
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Vous trouvez ça farfelu ? Peut-être.
Mais c’est défendable. Et surtout, c’est de la matière à fiction. Et ça, c’est mon objectif premier.
Et puis, j’ai du temps. Mon admission ne se fera qu’à l’automne 2026…
Je sais, d’ici là, j’ai amplement le loisir de changer d’idée. Mais aussi celui de peaufiner un projet qui me ressemble.
Intéressante métaphore. C’est vrai que l’emdr permet de toucher des couches inconscientes de l’esprit. Je vais suggérer à ma psy d’ajouter chaman sur sa plaque